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L'historique de Vogelsang se trouve ici. Sur cette page nous nous limitons à la périodes des Forces Belges en Allemagne.
Sans la présence des forces armées belges, le camp n'existerait plus actuellement, on oublie chaque fois de le préciser. Ce sont les belges qui ont restauré les batiments à la fin de la guerre. Deux batiments touchés par les bombes ne sont pas reconstruits (Kameradschaftshäuser). Le camp de Vogelsang et ses dépendances forment une bulle historique où les promoteurs immobiliers n'ont pas eu de prise: les dernières constructions datent des années 1950 et sont toujours dans l'état d'origine. Ce sont d'abord les Anglais qui s'installent à Vogelsang, puis le camp est transféré à l'armée belge en 1950. Le camp de Vogelsang fait partie de la zone d'occupation militaire belge après la seconde guerre mondiale. Les forces alliées restent en Allemagne à la fin de la guerre, d'abord pour éviter que les allemands ne recommencent à s'armer, mais au bout de quelques années, l'ennemi devient le Russie. Si les allemands ont cru que l'occupation de Vogelsang serait de courte durée, ils ont dû déchanter très vite: les batiments existants sont restaurés et l'armée construit la caserne Van Dooren, qui sera opérationelle en 1951. Plus de deux mille soldats peuvent séjourner en permanence à Camp Vogelsang, et il peut y avoir jusqu'à 60.000 soldats sur le site pendant les maneuvres dans le cadre de l'OTAN. A droite l'emblème militaire de Camp Vogelsang réalisé par un des militaires du camp en 1950. On retrouve encore cet emblème sur le chateau d'eau. Cet emblème qui est très peu militaire est encore utilisé sur certains documents civils de Vogelsang IP.
La devise du camp était plus de sueur, moins de sang, devise qui était visible à l'entrée du camp. Il y avait également une autre pancarte avec la devise plus connue mens sana in corpore sano. Le camp de Vogelsang était situé sur le flanc d'une colline et chaque jour il fallait grimper pas mal pour aller des dortoirs au réfectoire. Les deux pancartes se trouvent actuellement au quartier Bastin à Stockem. Il est prouvé que des troupes mieux entrainées ont plus de chances de survivre dans une situation de guerre. Vogelsang n'était pas seulement un camp militaire, mais un champ de maneuvre pour l'artillerie et les blindés. Il y a encore plusieurs chemins destinés aux blindés qui sont actuellement utilisés par les randonneurs. Les corps d'armée qui ne sont pas casernés à Vogelsang logeaient dans les batiments le long de la route (quartier Escaut) qui même au camp. Ces batiments ont été construit après la guerre et n'ont absolument pas le style de Vogelsang, Ce sont des batiments typiquement militaires en tôle ondulée, mais cela n'empèche pas d'avoir une belle salle des fêtes. La photo date du retrait des belges de Vogelsang, donc de 2005. Tous les batiments ont été nettoyés de fond en comble par l'armée avent leur départ.
ReforbelA la fin de la guerre froide (qui s'est entretemps pas mal réchauffée...) les différentes bases militaires belges sont fermées les unes après les autres dans le cadre de l'opération Return of Forces to Belgium (Reforbel).Le camp de Vogelsang est démilitarisé en dernier en 2005 et rendu aux autorités allemandes le 1er janvier 2006. Toutes les installations sont démantelées, tout le matérriel est enlevé, plus de lits, plus de bureaux,... Tout est parfaitement nettoyé, comme vous pouvez le voir si vous visitez un des batiments inoccupés. A partir de 2006, le camp devient accessible au public. Certains batiments recoivent une nouvelle fonction: un musée, un hotel, des salles de conférence, la salle de cinéma est utilisée pour l'administration des réfugiés. Des batiments ne sont pas utilisés et sont dans l'état où ils ont été laissés par les belges. Le chateau d'eau servait également de tour de reconnaissance. Pendant la période belge, le mur intérieur était utilisé pour faire de l'alpinisme. On voit toujours un symbole de la présence des foces belges au dessus de la tour. Le nom "Malakoff" du batiment principal signifie cachot. Ce terme a été utilisé pour la première fois pour le cachot de Bourg-Léopold (Léograd pour ceux qui y ont servi). Le nom est ici utilisé pour tout le batiment où se situait le corps de garde (police mailitaire), mais également l'infirmerie, l'école et l'église (dans l'autre aile). Le gîte d'hôtes K13 utilise le batiment 13, qui était également appellé Redan par les belges. Les officiers y logeaient. La Redoute, située un peu en dehors des autres batiments était un des Mess des Officiers. Il est possible de grimper dans la tour d'observation (6€ en 2018), et c'est là aussi qu'on se rend compte que les guides connaissent très peu de la période des Forces Belges en Allemagne. On pourrait croire que les allemands sont plus gènés de la période FBA que de la période nazie (indiquée "NS" dans les documents, au lieu de "nazi"). Quand le guide montre l'église de Wollseifen à l'horizon, c'est pour dire que les belges ont forcé l'évacuation des habitants du village. Non ce sont les anglais qui ont expulsé les habitants, pas les soldats belges. "A droite vous voyez le pont Victor Neels, qui était le dernier commandant du camp". Non, Victor Neels était le 4° commandant de camp belge (1970-1980), il y en aura encore 5 après lui. C'est lui qui a amélioré les relations entre le camp militaire et les habitants de la région. Sur la photo, on voit également le monument du porteur de drapeau. Le terrain autour du monument était utilisé comme parking par les belges et servait de campement pendant les grandes opérations militaires. Certains batiments ont été construit par les Forces Belges en Allemagne en utilisant les mêmes matériaux de construction et le même style général. De l'extérieur on ne voit pas la différence avec les batiments de la période nazie. D'autres batiments le long de la route vers le camp (Quartier Escaut) ont été construits en tole ondulée et certains ont été démolis après le départ des belges. Blason des Forces Belges en Allemagne sur le batiment principal (Malakoff)
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