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Nous décrivons ici les différentes sortes de flashes, avec leurs avantages et inconvénients.
Le nombre guide et les informations de base (quelles piles utiliser, etc) se trouvent ici. Un petit historique avec la connection Prontor Compur et les flashes au magnésium se trouve ici.
Quand le flash doit fonctionner, on produit une impulsion de plusieurs milliers de volts sur le fil central. Il n'y a aucun contact entre le fil de déclenchement et le gaz xénon dans le tube: c'est l'impulsion électrostatique qui fait s'amorcer le tube.
Il se forme un arc électrique dans le tube et le condensateur est rapidement déchargé via le tube. Une fois le condensateur déchargé, l'arc s'éteint et le cycle peut recommencer.
Dans les tubes-éclairs de flashes professionnels, les électrodes sont volumineuses pour résister au fort courant.
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Mais un flash monté sur l'appareil photo a tendance à écraser le relief d'une photo s'il est utilisé à puissance trop élevée. Voici deux exemple avec et sans flash (flash qui écrase le relief). Il en va de même des grosses boites à lumière qui donnent une lumière très diffuse. Une telle lumière peut être utile pour photographier cliniquement des objets, mais n'est pas vraiment adaptée à la portraiture. L'effet d'un flash doit être très subtil.
Voici une liste des différents flashes. Quand nous parlons de flashes sans en préciser le type, il s'agit de flashes de reportage: ce sont les flashes qui se montent sur l'appareil photo. Ils ont souvent une tête pivotante (flash "cobra") permettant d'envoyer la lumière vers un mur ou le plafond (éclairage indirect).
Les flashes et leur fonctionnement sont décrits sur les pages séparées:
Il est utilisé de préférence en appoint, pour déboucher des ombres (attention, sa portée est limitée à quelques mètres) ou pour accentuer le sujet principal (avant-plan). Son avantage est qu'il est souvent disponible sur l'appareil, mais malheureusement il ne peut jamais fonctionner en mode manuel (pour la photo créative: pour commander les flashes esclaves).
» Un petit softbox à fabriquer soi-même est décrit ici.
En comparaison du flash intégré, ce flash est plus puissant et peut souvent être dirigé vers un réflecteur (ou plafond) pour avoir un effet softbox. En mode indirect (rebond ou "bounce") il permet d'éviter les ombres disgrâcieuses derrière le sujet. Avec les flashes manuels, on perd l'automatisme de l'exposition. Les flashes automatiques peuvent être commutés en mode manuel pour la photographie créative.
Image de droite en haut, extraite du mode d'emploi du flash Sony HVL-F32X: l'utilisation du flash en rebond (flash indirect) qui permet d'éviter les ombres derrière le modèle. Ce que le manuel ne décrit pas, c'est que le flash indirect crée d'autres ombres encore plus disgrâcieuses: sur le front, sous le nez et le menton, et surtout sous les paupières. On dirait que le modèle a passé la veille à faire la fête. Pour éviter cet effet, il faut qu'une partie de la lumière soit directe, soit avec un second flash, soit avec un catchlight qui envoie une partie de la lumière sans rebond. Il s'agit d'une languette de plastique blanche. Le Canon 580EX est équipé d'une telle languette, pas le Sony. Certains flashes de Metz ont même une seconde lampe spécifique, plus petite.
Un exemple d'utilisation de flash en extérieur est donné ici.
Le flash déporté a tous les avantages du flash externe, et permet en plus de donner du relief au sujet. Il est idéal en macro-photographie (un cable de télécommande suffit alors).
On dispose de la fonction TTL (automatisme à l'exposition) si on utilise des flashes de la marque de l'appareil photo (ou des flashes compatibles) et d'une télécommande adaptée.
Il s'agit de la version "light" des flashes de studio (idéal en déplacement!). Voir photo à droite: il n'en faut pas plus pour obtenir des photos vraiment professionelles. Un exemple de flash puissant qui a un récepteur radio incorporé: le Canon 600EX-RT
Pour la macro-photographie, on utilise de moins en moins de flash annulaire au profit d'un éclairage continu à leds, voyez l'exemple à droite.
Pour avoir une profondeur de champ suffisante il est nécessaire d'utiliser une petite ouverture et il faut donc beaucoup de lumière si on ne veut pas utiliser des temps de pose trop longs. Les flashes à lumière continue ne sont pas à la hauteur: ne dépensez pas votre argent.
Par contre un gros flash annulaire puissant (500W ou plus) donne un résultat assez spécial. Quelques photos en exemple se trouvent ici: Riccardo Andreé.
Ces flashes sont toujours de type "manuel" (pas de réglage automatique de la puissance comme avec les flashes TTL), bien qu'on trouve maintenant des flashes de studio qui peuvent être commandés par l'appareil photo (télécommande radio). C'est un système for cher qui n'est pas vraiment nécessaire puisqu'au studio, les circonstances ne changent pas fondamentallement d'une photo à une autre.
Dictionnaire de la photographie - Flashes