Nous avons d'abord le minuscule flash intégré à l'appareil photo, puis le flash externe, de préférence “cobra” (avec tête pivotante verticalement et latéralement), le flash déporté et finalement les flashes pour strobistes.
Les flashes pour strobistes se situent entre les flashes de studio qui ont de nombreux accessoires et travaillent sur le secteur, et les flashes sur batteries. Il s'agit en fait de flashes sur batteries, mais équipés de différents accessoires. Il s'agit partiquement toujours de flashes déportés.
Le terme "strobiste" et "strobisme" proviennent de l'anglais strobe qui signifie tout simplement flash.
Il n'est pas nécessaire de faire des frais importants pour une installation de strobiste. Un ou plusieurs flashes manuels suffisent (on va déterminer l'exposition en jouant principalement sur le diaphragme). Certains flashes qu'on trouve très bon marché sur ebay disposent de plusieurs puissances.
Pour transmettre le signal de déclenchement, il faut un système radio. Le plus connu sont les Cactus Trigger, de qualité assez médiocre mais vraiment bon marchés (les nouveaux modèles à partir de 2013 sont meilleurs). Il faut un émetteur sur l'appareil photo et autant de récepteurs qu'il n'y a de flashes à commander. Il faut évidemment que l'appareil photo dispose d'un porte-flash standardisé (Sony a une griffe porte-flash, mais sans contact de déclenchement standardisé).
Il faut en plus un trépied, et éventuellement un softbox ou parapluie par flash. On choisira des accessoires qui peuvent facilement se replier (pas un softbox de studio quii demande une demi-heure de montage).
Il est possible de balancer l'éclairage en variant la proportion de lumière ambiante. Cela peut se faire en modifiant la puissance des flashes, mais aussi en modifiant le temps de pose (dans certaines limites). Un temps de pose plus long permet une influence plus grande de la lumière ambiante.
Le flash Canon 600EX-RT dispose (enfin) d'une télécommande radio. Les utilisateurs de réflecteurs et de boites à lumière apprécierent...
Le strobiste travaille de manière réfléchie (si on peut dire...): il utilise les flashes comme source d'appoint pour accentuer des détails. Attention, la lumière du flash a souvent une autre température que la lumière ambiante. Il faut parfois utiliser des gels.
L'utilisation d'accessoires divers bouffe de la puissance. Les flashes devront travailler à puissance plus élevée, ce qui fait que les accus seront plus rapidement épuisés. Il faut prévoir un jeu de réserve.
Les accessoires devront être adaptés à la puissance limitée des flashes. Un softbox même tout petit bouffe plus de la moitié de la puissance disponible. Un parapluie (utilisation de la face réfléchissante) est une meilleure solution.
Les parapluies peuvent être équipés de différentes surfaces réfléchissantes:
Travailler en mode strobiste est plus compliqué que le travail en studio. Il faut tenir compte de la lumière ambiante. Il n'y a pas de lampe pilote qui va indiquer où tombe la lumière du flash. Le strobisme n'est vraiment devenu accessible qu'avec l'évènement des APN qui permettent de voir directement le résultat.
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