La macro-photographie est la photographie d'objets de petite taille. Strictement parlant, une optique macro produit une image sur le capteur aussi grande que la taille de l'objet (facteur de grossisement = 1×).
Attention aux appareils qui se disent macro, mais qui ne le sont pas vraiment. Un vrai appareil photo avec fonction macro doit être en mesure de photographier un timbre poste ou un composant électronique sans qu'il ne faille recadrer. Si ce n'est pas le cas, il s'agit d'un "macro commercial" pour vendre l'appareil.
Si votre appareil dispose d'une sortie vidéo (ou encore mieux: HDMI) utilisez-la pour envoyer le signal à un moniteur. Vous pouvez ainsi voir l'image en temps réel (et en grand) sans avoir à coller votre nez sur l'oculaire. Cette fonction très utile est disponible sur les compacts haut de gamme et les reflex avec Live View. En plus, certains appareils permettent un agrandissement de l'image envoyée au capteur (jusqu'à 10×) pour controler la mise au point. Que désirer de plus?
Par contre, un des avantages des appareils compacts est la petite taille des capteurs, ce qui fait que la profondeur de champ est relativement grande. Attention, ne choississez pas votre appareil photo en utilisant comme seul critère la taille du capteur, un capteur de petite taille produit généralement de moins bonnes images qu'un capteur plus grand.
La profondeur de champ est très limitée et il faut pratiquement toujours fermer de diaphragme à du /8 pour obtenir une profondeur de champ acceptable. Ce qui veut dire qu'en contrepartie il faut utiliser un temps de pose très long (statif obligatoire) ou un flash externe.
Oubliez le flash incorporé. Il est placé bien trop près de l'optique, qui va faire des ombres. De plus, il n'est pas vraiment puissant (il faut flasher très fort quand on diaphragme à du /11 à l'intérieur!). Un nombre-guide de 20 est un minimum, or les flashes incorporés n'arrivent qu'à 13 (ou même 9.2 pour le dernier Canon 1100D)
Un flash de marque (avec fonction TTL) n'est pas vraiment nécessaire, puisqu'on peut s'y reprendre à plusieurs fois. Je préfère d'ailleurs utiliser mon flash Speedlite 580 en mode manuel qui me permet de mieux controler l'éclairage.
Oubliez également les lampes à éclairage continu, elles ne produisent pas assez de lumière, qui de plus n'est pas assez "blanche" (métamérisme prononcé) parce que le "blanc" est fabriqué à partir de dels bleus et de phosphore qui rayonne dans le jaune (j'en ai testé plusieurs et j'en ai même fabriqué, je sais de quoi je parle).
Un flash externe avec un diffuseur fait-maison est l'idéal. Il s'agit d'une burette (pour remplir un fer à repasser à générateur) dont la partie interne est à moitié recouverte de papier d'argent. Pratiquement toute la lumière du flash est renvoyée vers l'objet à photographier, mais la lumière est diffuse comme s'il s'agissait d'un petit soft box.
A propos: il n'est pas nécessaire d'acheter un petit softbox pour votre flash externe tant il est facile d'en fabriquer un soi-même.
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Un phototransistor BP103 (agrandissement maximal)
Les flashes annulaires (ringflash) sont décrits sur une page séparée.
Lightbox
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