Shooting Days Internationaux à Vogelsang, septembre 2018
Pour organiser un évènement comme les Shooting Days internationaux, il faut des photographes et des modèles qui sont décidés à travailler ensemble. Cette fois ci, je remarque un net manque de motivation du coté des photographes.
C'était déja visible lors des shooting days précédents, mais ici pas possible de passer à coté: les photographes voient cet évènement comme une manière de manger et de loger gratuitement et d'utiliser les modèles que tu as prévu.
Les photographes allemands n'ont trouvé aucun modèle, alors que l'évènement à lieu en Allemagne, près des grandes villes comme Aix-la-Chapelle, Cologne ou Bonn.
Quand j'ai annulé l'évènement, les photographes ont rapidement trouvé et contacté une dixaine de modèles, mais évidemment aucun n'était disponible. Et au lieu de se concentrer sur modèles de la région, un des photographe contacte des modèles qui habitent à des centaines de kilomètres de là. Je les contacte, mais c'est en fait une perte de temps car je suis pratiquement sûr qu'ils ne vont pas faire le chemin.
Mais nous avons également eu plus de photographes, en fait trop de photographes par rapport au nombre de modèles. Et aucun photographe qui s'invite ne prend la peine de contacter des modèles. L'évènement n'est pas interessant pour les modèles s'il y a plus de photographes que de modèles.
Dès qu'il y a suffisamment de personnes, cela devient interessant, aussi pour les modèles. On fait des shootings, mais on discute également d'agences, de concours, etc. Cela n'est évidemment possible que si le groupe est suffisamment grand, avec aussi bien des modèles débutants que plus professionels.
Dès qu'il y a suffisamment de monde, cela vaut la peine d'établir un studio de photographie dans la salle de conférence de l'hotel, un directeur d'agence prend la peine de venir jusqu'aux Shooting days, on prend le temps d'organiser une petite formation "apprendre à défiler".
Mais les photographes sont trop peu motivés, même poster l'évènement sur son mur facebook semble trop leur demander. Cela n'aide pas directement à trouver des modèles (il faut les contacter personellement via facebook et instagram), mais un post qui est repris par d'autres personnes est vu comme "important" par facebook, qui va automatiquement le montrer à plus de personnes.
Un des photographe s'est limité à m'envoyer une liste de modèles avec qui il voudrait travailler, à moi de les contacter (et recontacter). Certains modèles professionels demandent des frais de déplacement, et c'est paraît-il aussi à moi de les payer...
Le photographe qui a fait le moins d'effort pour contacter les modèles ne s'est pas gèné pour directement partir travailler avec les modèles présents. Et quand tu trouves un endroit interessant et des poses qui vont bien, il s'intercalle et prend ses photos. Soyez-sûr: il ne sera plus invité la prochaine fois.
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Nous avons également effectué un shooting au batiment qui se trouve un peu en dehors du camp. Ce batiment était destiné à l'origine au personnel féminin qui était employé par l'Ordensburg Vogelsang (un camp de formation pour l'élite nazie). Pendant la guerre ce batiment a été transformé en hopital et l'emplacement en dehors du camp était idéal: il ne fallait pas que les dignitaires voient que la guerre, c'est aussi des morts et des blessés. Après la guerre, le camp a été utilisé par les Forces Belges en Allemagne (FBA) et le batiment était un des mess des officiers (il y avait également des chambres individuelles).
Le dernier jour il restait un seul modèle, je lui ai appris à défiler comme il faut et puis nous avons visité le camp (entretemps ses parents étaient également arrivés). J'ai enfin eu le temps de monter en haut du chateau d'eau: lors des shooting days normaux je n'ai pas le temps de jouer au touriste.
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