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Formats amateurs 8mm
Le double-8 est du film 16mm qui est exposé deux fois dans la caméra (la cassette est retournée quand la pellicule a défilé complètement). Après développement, le film est découpé et le client se retrouve avec du film 8mm classique.
Le format super 8 utilise des perforations plus petites, permettant d'utiliser plus de surface sensible. Il est également basé sur la pellicule 16mm coupée en deux, mais avec des perforations différentes.
Le format 9.5mm est un format qui a connu un franc succès dans l'entre deux guerres. Ce format utilise des perforations entre les images, permettant des images plus grandes, comparables au format 16mm, tout en étant moins cher (moins de pellicule par minute de film). Ce format disposait d'un autre atout: une perforation spéciale ajouté au film développé stoppait le projecteur pendant 10 secondes, permettant de lire les titres sans consommer de pellicule. Ce format est fabriqué à partir de film 35mm coupé en 3 (donc sans ses perforations).
Le format 16mm est le format le plus utilisé pour le reportage, pour la captation de programmes de télé (avant l'apparition de caméras de télévision suffisamment portables pour être utilisées à l'extérieur), pour des programmes éducatifs, etc. Et n'oublions pas le scopitone, l'ancêtre des clips vidéo!
Le 16mm standard utilise des perforations des deux cotés de la pellicule. La version à simple perforation permet le placement d'une piste sonore (optique ou magnétique).
Le format Super 16mm a une perforation d'un seul coté et permet des images plus larges (sans bande sonore). Le son étant souvent enregistré séparément.
Le format 16mm est décrit plus en détail ici.
Le format 17.5mm très rare est du film 35mm coupé en deux. Il a été utilisé pendant l'entre deux guerres (pour concurrencer le format 16mm de Kodak) mais a été stoppé net en 1942, quand les autorités allemandes interdisent ce format et détruisent tous les projecteurs. Le seul format autorisé dorénavant sera le 16mm, utilisé par la propagande allemande.
Le format 28mm est un format destiné au public amateur. Il utilise du film ininflammable, alors que le film 35mm courant est très combustible. Le but est de vendre des versions 28mm des films de l'époque (en 35mm) pour diffusion en famille. Ce format n'a pas survécu à le première guerre mondiale, et Kodak n'ayant pas trop souvert de la guerre a repris les parts de marché.
Le format 35mm est le format professionnel. Aucun appareil travaillant en 35 mm n'est repris dans la Collection Perquy.
Le format 70mm est de la pellicule pour la haute définition. Elle fait son apparition dans les années 1960, mais le nombre de salles étant équipées d'un projecteur 70mm étant rares, on produit simultanément une version 35mm du film. L'enregistrement se fait sur de la pellicule de 65mm qui est transférée sur de la pellicule de 70mm pour permettre d'ajouter la bande son.
La collection contient également les tout premiers camescopes (bien qu'on utilisait pas ce nom à cette époque). L'enregistrement était sur bandes et s'effectuait en noir et blanc. L'enregistreur était séparé du tube de prise de vues. Le matériel pour amateurs (fortunés) était lourd, encombrant et moins performant que le cinéma classique. Il n'y avait pas encore de magnétoscopes de salon. Il n'y avait aucune standardisation, ce qui fait que les enregistrements ne pouvaient être lus que sur un seul appareil. (Consultez également ce mini-site consacré à l'historique du magnétoscope).
Un livre de référence “Memory Mirrors, the evolution of the cine-camera” a été mis sur le marché. Il reprend les caractéristiques de 800 caméras cinématographiques. Assez insolite à l'époque, il était vendu avec un CD-ROM reprenant plusieurs photos numériques de chaque appareil. Ce livre est pratiquement introuvable actuellement.
Déjà à l'époque j'étais fort interessé par la technique cinématographique et j'ai aidé à la réalisation et la distribution du livre.