Le tirage est l'opération qui consiste à faire des copies positives (généralement sur papier). On utilise un agrandisseur pour les petits négatifs, mais on peut aussi travailler par contact. La photo définitive à alors les mêmes dimensions que le négatif.
Commencez par lire la page décrivant l'historique de la photographie. Le calotype permet aussi bien de faire un négatif, à partir duquel on tire un positif.
Nous avons tout d'abord deux procédés qui transforment visuellement l'image négative en positif grâce à un fond noir (et ne sont donc pas des copies):
L'avantage de ces deux systèmes est qu'il réduit le nombre de manipulations: le client recoit directement la photo dans son cadre.
On utilise actuellement des papiers prêt à l'emploi: il suffit d'exposer, de développer, de fixer et de rincer. Le nombre de papiers est très limité et si vous préférez une approche créative (ce que vous avez de toute façon si vous tirer vous-même vos photos), il vaut mieux faire un tirage à l'albumine où vous pouvez modifier tous les papamètres.
Les sels d'uranium sont utilisés pour faire des tirages (copies de contact uniquement, puisque les sels ne sont sensibles qu'aux ultra-violets). Il faut utiliser un négatif très contrasté, car l'uranotype a un "grade" très bas, correspondant à 1 ou 2 (très peu contrasté). Le résultat est une image en tons rouges-rouille.
Les anciens tirages à l'uranium sont plus radioactifs que les tirages récents, car on utilisait de l'uranium naturel. Maintenant on dispose d'uranium apauvri qui est moins radioactif. Certains sels d'uranium sont également utilisés pour le virage ou toning. Le virage aux sels d'uranium donne une teinte jaune un peu comparable au sépia. Les sels d'uranium (et la plupart des sels utilisés pour le virage comme le sélénium) sont hautement toxiques!
On mélange tout d'abord des pigment (du noir de carbone) à la gomme arabique sensibilisée. Après exposition, on obtient une image positive qui est lavée pour éliminer la gomme non-exposée. Ce procédé n'est applicable qu'aux tirages en raison de sa faible sensibilité. Les tirages à la gomme bichromatée sont très stable dans le temps.
Le procédé à la gomme demande de nombreuses manipulations (surtout en couleur) et n'était destiné qu'à un nombre limité de copies. Ce n'est jamais devenu un procédé industriel.
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Actuellement, le tirage à la gomme bichromatée s'apparente plus à un art (comme la peinture artistique) qu'à une technique photographique (laboratoire de développement). L'artiste peut en effet choisir librement les pigments (pourquoi pas de la poudre d'or pour le jaune?) et créer des effets spéciaux. Chaque tirage est unique.
Ambrotype:
le fond noir fait apparaitre l'image en positif
Uranotype
Virage aux sels d'uranium
Le procédé à la gomme bichromatée
permet les impressions polychromes.
Lisez aussi l'article sur le
développement négatif et le tirage.
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