Les appareils photo compacts utilisent un diaphragme qui sert également d'obturateur pour protéger le capteur à l'arrêt. Cet obturateur ne détermine pas le temps de pose.
Le capteur d'un reflex est protégé par un vrai obturateur (à rideaux). Dans le cas d'un appareil compact, le diaphragme se referme totalement quand l'appareil est à l'arrêt. Le temps de pose est déterminé par le capteur uniquement, le système mécanique utilisé dans le diaphragme ne permet pas un temps de pose bien défini.
Le diaphragme démonté est celui d'une caméra vidéo (NV-MC10 à NV-MS50 de Panasonic). Le fonctionnement est comparable.
Le moteur n'en n'est pas un: il s'agit d'un électro-aimant qui ouvre les lamelles du diaphragme. La seconde bobine sert pour le feed-back (mesure du déplacement) pour éviter l'instabilité (oscillation).
Notez le filtre au milieu du diaphragme. Il s'agit d'un filtre ND (Neutral Density: filtre gris) qui sert à améliorer le fonctionnement par forte lumière (petites ouvertures). Sans filtre, un petit mouvement de l'électro-aimant produirait une trop forte variation de l'intensité lumineuse (avec risque d'oscillations).
Contrairement à ce camescope, les photoscopes compacts récents n'ont qu'un tout petit diaphragme (plus le capteur est petit, et plus le diaphragme doit être petit). Il est tellement petit que la plage de réglage est très limitée (1 à 4). De nombreux photoscopes n'ont même plus de diaphragme réglable. Jouer avec la profondeur de champ n'est pas possible avec ces appareils.
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Les reflex utilisent tous un diaphragme multi-lamelles qui produit une forme pratiquement circulaire à toutes les ouvertures (voir exemple sur la page parent). Le diaphragme est monté dans l'optique. La découpe circulaire du diaphragme produit un arrière-plan flou où les points lumineux (qui ont la forme du diaphragme) sont ronds, ce qui est l'effet recherché. Le camescope lui ne produit pas cet effet.
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