La mesure de l'exposition permet de mesurer l'éclairage d'une scène. Mais toutes les parties de l'image n'ont pas la même importance. Les appareils photo peuvent effectuer plusieurs sortes de mesures.
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Les mesures spot et partielles correspondent à la mesure effectuée par le posemètre indépendant (qui mesure directement l'éclairage d'une partie de la scène, par exemple le visage) |
| Les anciennes cellules photo-électriques utilisées dans les appareils compacts aregentiques effectuent une mesure centrale pondérée. |
| Les appareils reflex utilisent une mesure segmentée ou matricielle, la mesure étant effectuée par une matrice, en fait un appareil photo monochrome avec un très petit nombre de pixels. |
La mesure est effecuée par un appareil photo miniature |
Mesure combinée à un point d'auto focus |
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Le capteur peut être très simple, un capteur qui mesure simplement l'intensité moyenne de l'image (dans les premiers appareils reflex), mais ce capteur ne tient pas compte des caractéristiques de la scène (contre jour, paysage, groupe de personnes, etc).
Une première étape a été de remplacer le capteur simple par une matrice qui se compose d'un nombre de capteurs individuels. Le capteur d'exposition est en fait devenu un appareil photo miniature. Ce capteur ne sert pas à prendre des photos (le nombre de "pixels" est limité, par exemple un millier de pixels), mais à calculer l'exposition. Contrairement au capteur photographique normal, ces cellules doivent avoir une latitude de pose extrèmement élevée pour pouvoir régler l'exposition dans des scènes en plein soleil (et avec le diaphragme complètement ouvert) et dans des scènes de nuit où le temps de pose est de plusieurs secondes.
Le capteur permet ainsi de déterminer plus aisément le type de scène photographiée. L'utilisateur peut aussi déterminer comment calculer l'exposition: une mesure pondérée (moyenne), une mesure spot (centre de l'image) ou matricielle (l'appareil décide en se basant sur l'image fournie par le petit capteur).
Mais il y a encore un problème qui reste, notament la composante couleur. Jusqu'à présent, le capteur d'exposition était uniquement monochrome avec un pic de sensibilité dans le jaune-vert, comme pour la vision humaine (et correspondant à la sensibilité moyenne d'un capteur photographique couleur). En rendant le capteur sensible aux différences de couleur, on peut corriger certaines erreurs d'exposition, par exemple les photos sur-exposées en cas de couchers de soleil: le capteur monochrome est en effet surtout sensible au jaune-vert, tandis ue le coucher de soleil contient surtout du rouge et de l'infra-rouge. Les tous derniers capteurs d'exposition sont également sensible au rayonnement infra-rouge, pour mieux tenir compte de la sensibilité effective des capteurs photographiques.
Une fois que les capteurs d'exposition sont devenus sensibles à la couleur, on peut les utiliser pour par exemple détecter la position des visages et automatiquement utiliser les capteurs de mise au point qui se trouvent à cet endroit (les capteurs de mise au point des reflex classiques sont situés dans le bas du boitier). Il est même possible de passer d'un capteur de MAP à un autre selon le déplacement des visages.
Il faut éviter que de la lumière ne tombe sur le verre dépoli via l'oculaire. Cela n'est normalement pas le cas, puisque l'œil se trouve normalement devant, mais cela peut arriver quand on utilise un statif et qu'on n'a donc plus besoin de cadrer l'image. Les appareil Nikon haut de gamme ont un bouton qui permet de refermer l'oculaire, tandis que les appareils Canons peuvent être équipés d'un bouchon qui se place sur celui-ci.
Les cellules mesurent la lumière via le verre dépoli. Quand on remplace celui-ci (par exemple parce qu'on préfère un vrai télémètre à champ coupé), il faut parfois adapter l'exposition (sous- ou sur-exposer toutes les photos).
(modes de mesures)
La matrice classique
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