Certaines optiques ont une indication de transmittance T au lieu d'une indication de l'ouverture .
En pratique, cette valeur n'est qu'approximative. En effet, les défauts de l'optique (en particulier les reflets internes) réduisent la veleur théorique. L'optique Sigma 24-105 /4 a le rendement lumineux d'une optique de /5.
Dans un usage courant, la valeur théorique (l'ouverture) suffit, mais dans certains cas (au cinéma) il faut que l'exposition reste parfaitement identique, même quand on change d'optique entre deux prises de vues. La différence d'exposition est exacerbée au montage, où on mélange les prises d'une même scène enregistrées avec plusieurs caméras équipées d'optiques différentes.
C'est que quand on travaille en mode 100% manuel (en se basant sur les valeurs d'un posemètre) qu'on peut voir une différence entre la valeur géométrique et la valeur photométrique. Un exemple concret est donné sur la page de comparaison Sigma - Canon.
L'ouverture photométrique (τ/) est gravée sur l'optique cinématographique en plus de l'ouverture géométrique (/). Il s'agit d'une mesure empirique et individuelle pour chaque optique.
Les optiques pour appareil reflex n'utilisent que l'ouverture géométrique. Le rapport ouverture/transmittance est assimilée à un facteur fixe (par exemple réduction de 10%). La mesure de l'exposition est effectué à l'ouverture maximale, et puis le diaphragme est diminué selon les besoins. Les erreurs d'exposition sont limités, car la transmittance diminue de même manière que l'ouverture (ceci pour un fonctionnement en mode automatique).
Certaines optiques qui ne sont pas de la marque du boitier peuvent fournir des expositions légèrement sous- ou sur-exposées selon la valeur du diaphragme. La valeur est correcte au diaphragme maximum.
Les optiques avec filtre APD ont une ouverture photométrique qui ne correspond pas à l'ouverture géométrique. C'est surtout valable quand l'optique est utilisée à pleine ouverture.
Le facteur de transmission des micro-lentilles est amélioré avec les optiques télécentriques (Olympus) où les rayons frappent la surface du capteur plus perpendiculairement.
Certaines optiques très lumineuses ne fonctionnent pas bien avec certains capteurs: il s'agit ici aussi des micro-lentilles qui ne transmettent pas les rayons les plus obliques. En fait, l'électronique compense automatiquement ce défaut de transmittance en augmentant le gain (ISO) quand l'utilisateur choisit une ouverture maximale (par exemple /1.4). Tu crois prendre une photo à 100ISO, mais l'appareil travaille en fait à du 160ISO pour compenser le défaut de transmittance! Cette compensation ne joue plus pour les diaphragmes plus courants (/2.8).
Le défaut de transmittance des micro-lentilles produit également un vignettage, qui est automatiquement compensé avec certains appareils.
Les sites internet qui comparent les optiques doivent toujours le faire avec un boitier donné. Une optique Sigma (généraliste) peut donner de très bons résultats sur un boitier Nikon et de mauvais résultats sur un boitier Canon, ou l'inverse. Le site DxOmark.com compare les optiques, mais tient aussi compte des boitiers.
Le facteur de conversion d'un photosite est très bon: pour 1000 photons qui frappent le photosite, il y a libération de 700 électrons.